Le mois d’octobre s’achève sur de bien tristes nouvelles… Heureux celui qui parvient à s’échapper de ce triste monde par la lecture, il aura la possibilité de vivre mille vies. En ce premier jour de confinement épisode 2, tentons d’être un peu optimismes : nous connaissons la musique puisque nous l’avons déjà chantonnée en mars. Nous sommes prêts ! Les jours qui raccourcissent, la météo catastrophique devraient nous aider à passer le cap plus facilement. J’espère que comme moi, vous avez passé les derniers mois à faire un stock de livres, cela vous permettra de piocher dans vos PAL au gré de vos envies et surtout de vous changer les idées. Dans ce bilan, vous trouverez comme d’habitude mes lectures du mois, et un petit aperçu de celles que j’ai eu la chance de pouvoir lire avant leurs sorties prévues en novembre. Ces lectures ont été très éclectiques puisque j’ai navigué entre littérature contemporaine et romans noirs : seize ouvrages lus, dont deux recueils de nouvelles, et un roman graphique.
Je recommande tout particulièrement : « Les Monstres » de Maud Mayeras, « Impact » d’Olivier Norek et « Les désossés » de François D’Epenoux.
À l’heure où je vais publier mon bilan, je viens de signer une pétition pour autoriser les libraires à être considérés comme magasins de première nécessité au même titre que le bricolage ou l’électronique. Force est de constater que certaines enseignes telles que la FNAC resteront ouvertes, mais leurs rayons culture seront totalement vidés… Voici donc la réponse claire du gouvernement pour lutter contre la concurrence déloyale : fermer tous les rayons culture des magasins dits de première nécessité. Le livre est donc désormais considéré comme un produit de luxe ! Alors, même si j’essaie de rester positive, l’avenir s’assombrit considérablement avec ce geste symbolique qui laisse entrevoir les spectres d’une certaine forme de tyrannie et la volonté d’insuffler la pensée unique à un peuple auquel on refuse justement une certaine liberté de penser, sans parler de celle de se divertir…
SOUS LE PARAPLUIE D’ADÉLAÏDE, Romain Puértolas – Albin Michel, sortie le 30 septembre 2020.
INSPECTION, Josh Malerman – Calmann-Lévy, sortie le 23 septembre 2020.
LES MONSTRES, Maud Mayeras – Anne Carrière, sortie le 2 octobre 2020.
Marina Carrère d’Encausse s’ouvre les portes du roman noir et c’est réussi! J’ai beaucoup aimé le récit, la façon dont elle amène l’intrigue et l’ambiance du roman. Les gros lecteurs de ce genre littéraire sentiront la fin arriver même s’ils n’appréhendent pas forcément le nom du meurtrier. En ce qui me concerne, j’ai trouvé le roman un peu court pour permettre une totale immersion mais j’ai l’habitude de lire des pavés, donc je ne suis pas forcément une référence. Tentez-le!
Abandon page 100… Si l’intrigue est intéressante, c’est l’écriture singulière qui m’a posée un problème : phrases courtes, parfois très courtes, trop courtes pour que j’adhère au récit. Les descriptions de la scène de crime par exemple manquent de précision, je n’ai pas réussi à la voir. La psychologie des personnages est plus explicite mais il me manque des mots pour générer l’attachement et pour réussir à totalement m’immerger… Ce roman a d’excellents retours, faites-vous votre propre idée.
LA FEMME PARFAITE, JP Delaney – Mazarine, sortie le 7 octobre 2020
PRENDRE UN ENFANT PAR LA MAIN, François-Xavier Dillard – Belfond, sortie le 1er octobre 2020.
NICKEL BOYS, Colson Whitehead – Albin Michel, sortie le 19 août 2020.
LES DÉSOSSÉS, François d’Epenoux – Anne Carrière, sortie le 9 octobre 2020.
Un très beau texte de Neil Gaiman, illustré par Aurélie Neyret (l’illustratrice des carnets de Cerise). Conseillé à partir de 13 ans.
UNE CHANCE SUR UN MILLIARD, Gilles Legardinier – Flammarion, sortie le 7 octobre 2020.
IMPACT, Olivier Norek – Michel Lafon, sortie le 22 octobre 2020.
Sortie prévue le 4 novembre.
Des contes revisités par les auteurs du noir et une bonne action puisque les droits sont reversés à l’association ELA.
Sortie prévue le 5 novembre.
Sortie prévue le 5 novembre.
Lecture en cours…
Je te rejoins totalement Aude sur le fait que le livre doit être considéré comme un objet de première nécessité. Le pays des Lumières ferment ses librairies, c’est affligeant ! Je vais signer cette pétition. 🙂
Même ressenti que toi, museler la culture n’est pas la meilleure chose, quand d’autres rayons restent ouverts.
En ces temps compliqués la lecture permet de s’évader.
Ce sera en colissimo pour moi, le livre devient un luxe.
Je te rejoins pour Impact, on en a discuté 😉
J’aime beaucoup le graphisme de Coraline.
Je termine Henri Loevenbruck et attaque l’illusion.
Le Carissi une obligation pour moi je ne peux décemment passer à côté😊.
J’attends ton avis pour le Cleave.
Et puis joli bilan
Bon mois de novembre
😘