Anouk Shutterberg m’avait épatée l’année dernière avec « Jeu de peaux », un thriller d’excellente facture, véritable invitation au voyage et plongée dans l’art contemporain. J’avais été fascinée par son habilité à m’emporter dans le monde de l’art et du tatouage, et dans l’incapacité de refermer son roman tellement je l’avais trouvé bon et immersif. Elle revient cette année avec « Bestial », toujours édité aux éditions Plon. Si l’on retrouve certains personnages de « Jeu de peaux » auxquels je me suis beaucoup attachée, elle change de lieux et de thématiques pour une nouvelle enquête qui fait froid dans le dos.
En 2007, 5 jeunes filles âgées d’une douzaine d’années disparaissent. En 2019, bis repetita, enlèvement de 5 autres adolescentes. En 2020, Mathilde disparaît en plein Paris alors qu’elle visitait la capitale avec sa famille. C’est le Commandant Stéphane Jourdain qui est chargé de l’enquête, secondé par la Capitaine Lucie Bunevial désormais riche et célèbre grâce à l’héritage Rizzoni (voir premier tome).