A 6 ans, Mat perd ses parents dans l’incendie de leur manoir en Bretagne. Il part alors vivre chez son oncle et sa tante.
Des années plus tard, devenu propriétaire d’un dépôt-vente, il reçoit un album photo dans lequel il trouve des clichés de lui petit avec ses parents, instantanés de sa vie d’avant… Comment cet album peut-il se trouver entre ses mains quand la maison de son enfance a été totalement détruite par les flammes ? Quelqu’un cherche à le mettre sur la piste de la vérité,
Mat décide alors de se mettre en quête de son histoire.
Pour une raison inexpliquée, j’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire sans que je sache réellement pourquoi.
Ma lecture n’était pas fluide, je reprenais souvent les phrases du début ou retournais à la page précédente parce que j’avais l’impression d’avoir loupé un truc.
Pourtant, le sujet, se remettre sur les traces de son enfance pour savoir qui on est, a toujours éveillé beaucoup d’intérêt, d’autant plus que l’enfance racontée, cherchée, fouillée est un sujet que je trouve personnellement passionnant.
Avez-vous ce film, “Lion”, l’histoire d’un enfant indien oublié sur le banc d’une gare, privé de sa famille, adopté en Australie qui passera le début de sa vie d’adulte à rechercher sa mère et ses origines ?
Vous voyez où je veux en venir ? J’attendais un peu ce niveau d’émotions là… en plus de la partie thriller pur.
Parce qu’il s’agit bien d’un thriller !
J’en veux pour preuve le nombre incroyable de rebondissements auxquels on a droit, surtout dans le seconde partie du livre. De ce fait là, j’ai ressenti un problème de crédibilité énorme dans le déroulé de l’histoire. Je n’arrivais plus à m’identifier à Mat, ni à croire à ses découvertes, ni à suivre son chemin initiatique.
Alors, comprenons-nous bien : je n’ai pas détesté ce livre (puisque je l’ai terminé). Il m’a simplement manqué un je-ne-sais-quoi qui me permette d’être tout à fait dedans.
Ca reste un thriller intéressant, dénué de toute scène de torture physique atroce qui vous empêche de dormir, mais pas un coup de coeur pour moi.
Une réflexion sur “SAUF, Hervé Commère – Fleuve noir”