Le mois de février s’achève, il est déjà l’heure du bilan lecture. Dites les amis, quel mois de dingue !
Pour mes lectures choisies, onze romans ayant tous de vraies qualités et avec lesquels j’ai pu vraiment m’évader. Alors, évidemment, dans les romans dits d’aventure il y a eu « Le grand monde », « Nouvelle Babel », mais aussi le formidable « L’armée d’Edward » que je vous recommande chaudement. Je sais par vos commentaires que beaucoup ont une certaine appréhension à commencer « Les derniers jours des fauves », mais je peux vous garantir que ce récit se lit vraiment comme un polar.
A contrario, la sélection pour le prix du livre de poche a été bien plus compliquée à appréhender… Trois romans dont aucun ne m’a vraiment passionné, et à la clé, un vote par défaut. La sélection de mars me plaît d’avantage, on verra ce que cela donne.
Enfin pour le prix Audiolib, je dois vous avouer que je m’éclate. Quelle formidable expérience !! Vous trouverez ici deux chroniques qui lui sont consacrées. Si vous n’avez pas encore succombé, je vous recommande de tenter l’expérience de l’audio. Je suis totalement conquise !
LES AILES COLLEES, Sophie De Baere – JC Lattès, sortie le 2 février 2022.
LA FEMME QUE NOUS SOMMES, Emma Deruschi – Flammarion, sortie le 3 mai 2021.
ET MES JOURS SERONT COMME TES NUITS, Maëlle Guillaud – Héloïse d’Ormesson, sortie le 3 février 2022.
LE GRAND MONDE, Pierre Lemaitre – Calmann-Lévy, sortie le 25 janvier 2022.
LES DERNIERS JOURS DES FAUVES, Jérôme Leroy – La Manufacture de Livres, sortie le 3 février 2022.
NOUVELLE BABEL, Michel Bussi – Presses de la Cité, sortie le 3 février 2022.
 L’ARMEE D’EDWARD, Christophe Agnus – Robert Laffont, sortie le 10 février 2022.
EGO, Maxime Girardeau – Fayard, sortie le 9 février 2022.
Chronique à paraître
Il devient de plus en plus difficile pour moi de chroniquer certains thrillers. D’abord, parce qu’en 20 ans, j’en ai lu beaucoup, ensuite parce que certains sont vraiment totalement basés sur la construction et l’intrigue, et qu’évidemment, en parler sans spoiler devient un travail d’équilibriste. J’ai longuement ruminé pour les deux thrillers ci-dessous, mais je ne trouve pas d’angle d’approche original pour vous en parler. Je continue donc à ruminer… En attendant, voici quelques émotions notées à chaud, j’essaierais de créer une vignette pour chacun d’eux :
« Abîmes » est un thriller remarquablement bien écrit où chaque pas crisse sur la neige. Sonja Delzongle manipule, manigance, en proposant une intrigue aux multiples ramifications qu’il est impossible de résoudre en lisant d’un œil, la tête dans les nuages. Une concentration maximale est requise pour aborder les révélations dans les cent dernières pages. Elle a fait montre d’un véritable travail d’équilibriste dans la construction de son roman, notamment lorsqu’elle se permet une « gameofthronite » qui désarçonne totalement le lecteur. Il m’aura manqué, mais c’est un point de vue tout à fait personnel, une thématique de société, comme, le cri d’alarme écologique dans « Le dernier chant ». « Abîmes » c’est du 100 % thriller, bien écrit, bien construit qui permet une immersion totale.
« Peurs en eau profonde » s’appuie sur une atmosphère très anxiogène due, en partie, au fait que le roman se situe dans les profondeurs, et l’on sait bien que la mort par noyade est l’une des pires qui soient. Si vous êtes claustrophobes ou plongeurs, vous devriez avoir quelques frayeurs. J’ai été un peu trop perspicace, je crois, puisque j’ai vu venir les coups plusieurs pages à l’avance, ce qui m’a un peu gâché mon plaisir. Mais, le voyage est beau et singulier, le décor original. Immersif façon le Grand Bleu « Roberto, mio palmo ».
Dans le cadre du prix le Livre de Poche 2022, catégorie littérature
Dans le cadre du prix Audiolib 2022
Un chouette bilan ! Comme toi, je suis fan des livres audio.
Bon mois de mars 🙂
Va falloir s’accrocher en mars !!
Très beau bilan, Aude. 😘
Merci 😉