Voici quelques semaines que je suis moi aussi tombée dans l’aventure de la saga « Les Sept Sœurs » de Lucinda Riley. Ce billet a pour but de présenter un peu cette saga, et de vous donner, peut-être, envie de la découvrir. Au jour de la rédaction, j’en suis arrivée au tome six. Mon but, depuis le début, est de parvenir au dernier tome, l’histoire de Pa Salt. Voici, dans l’ordre chronologique, les noms des différents volumes :
Tome 1 : Maia
Tome 2 : Allly (la sœur de la tempête)
Tome 3 : Star (la sœur de l’ombre)
Tome 4 : Cece (la sœur à la perle)
Tome 5 : Tiggy (la sœur de la lune)
Tome 6 : Electra (la sœur du soleil)
Tome 7 : La Sœur disparue
Tome 8 : Atlas, l’histoire de Pa Salt
Chaque tome débute de la même manière : le prénom de la sœur dont l’auteure parlera dans le tome en question, une date et une phrase : « Je me souviens précisément de l’endroit où je me trouvais, et de ce que je faisais quand j’ai appris que mon père venait de mourir. » Pour résumer brièvement l’histoire, le père des Sept Sœurs, Pa Salt est un énigmatique milliardaire qui a voyagé aux quatre coins du monde. Après certains de ses voyages, il est revenu dans sa maison « Atlantis » située à Genève, accompagné d’une petite fille qu’il a adoptée. Dans cette maison, Marina dite Ma s’est occupée de chacune d’entre elles. Elles forment toutes le clan d’Aplièse (anagramme de Pléiades). Leurs prénoms leur sont donnés d’après la constellation des Pléiades appelée aussi « Les Sept Sœurs » en astronomie. Ainsi, Maia, Alcyone est Ally, Astérope est Star, Céléno est Cece, Taygète est Tiggy, Électre est Electra.
Dans « Les Sept Sœurs », Pa Salt laisse une lettre à chacune de ses filles, dans laquelle il leur donne des indices pour retrouver leur famille de sang. De plus, une mystérieuse sphère armillaire apparaît dans le jardin de la propriété après la mort de Pa. Celle-ci indique des coordonnées géographiques pour chaque sœur et une phrase qui lui est destinée. Chaque tome présente la situation d’une sœur au moment de la mort de son père adoptif, ce qu’elle fait professionnellement ou quelques éléments de sa vie avant l’ouverture de la lettre. Lorsque l’enveloppe est décachetée, chaque sœur prend la décision ou non de partir dans le pays où sa vie a commencé : en général par des coordonnées géographiques précises, des noms de personnes, des mentions de lieux, etc. Chaque tome conduit le lecteur dans un pays différent, aux origines d’une famille. Ainsi, pour vous donner l’exemple du tome 1, la recherche de ses origines emmène Maia au Brésil.
Au fur et à mesure de l’avancée des tomes, une mécanique très horlogère s’installe. Il y a toujours deux temporalités : celle du présent et celle du passé où l’histoire des origines est racontée. En fonction des tomes, j’ai été plus attachée à l’une ou l’autre. Par exemple, la partie du passé du tome 5 est absolument fascinante, alors que j’ai été très intriguée de découvrir le présent du tome 6 pour comprendre pourquoi tout le monde « déteste » à ce point Electra.
« Les Sept Sœurs » sont des femmes fortes, élevées dans un cadre privilégié sans être pourries gâtées. Il est intéressant d’explorer les ancêtres de chacune, car, au fur et à mesure des volumes, le poids des femmes dans la société prend de l’ampleur. Dans les premiers tomes, je trouvais les réactions de certains hommes très misogynes, et celles des femmes trop en retrait. Mais plus on avance, plus cette tendance s’inverse ! Concernant les histoires dans le passé, Lucinda Riley s’est servie de personnages célèbres et de lieux emblématiques pour construire ses intrigues. Pour reprendre l’exemple du tome 1, Maia, l’écrivaine développe la construction du Christ Rédempteur sur le Corcovado et se sert de la vie de Paul Landowski, sculpteur français, pour construire toute la partie du passé. Il en sera de même pour tous les tomes.
La grande question qui sert de fil rouge à toute la saga concerne Pa Salt. Qui était-il ? Comment a-t-il « choisi » les petites filles ramenées à Atlantis ? Quels mystères entourent sa mort ? Voilà pourquoi j’attends avec impatience de découvrir le tome 8 qui devrait apporter toutes les réponses à mes questions. Certaines de ses filles croient le voir ou sentir sa présence après sa mort… ce qui accentue encore les questionnements autour de ce personnage clé. Même si Lucinda Riley est décédée avant de conclure « Les Sept Sœurs », son fils Harry Whittaker coécrit le tome 8 suivant le plan très détaillé laissé par sa mère.
Pour des raisons pratiques, j’écoute « Les Sept Sœurs » en audio. Pour être tout à fait franche, je trouve que c’est le format idéal, même si je possède tous les tomes en version poche (sauf le dernier qui n’existe qu’en grand format), et qu’il m’arrive de lire quelques chapitres quand je suis dans une panne de lecture, ou qu’une histoire me plaît tout particulièrement et que je veux avancer. La lecture audio offre une évasion garantie !
Je n’aurais jamais pensé dévorer une saga aussi rapidement, mais il faut avouer que les destins de ces jeunes femmes sont hautement captivants. Même si la mécanique peut sembler redondante, cela n’enlève rien au plaisir de découvrir à chaque fois un univers différent. On a bien besoin de rêver un peu en ce moment… On notera que le travail de recherche est impressionnant pour créer tant d’univers et que les indices disparates semés tels de petits cailloux aiguisent notre curiosité. Si vous décidez d’écouter le tome 1, je vous assure que vous ne pourrez plus vous arrêter !
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Je ne connaissais pas cette série, merci pour la découverte. J’avoue que je ne suis pas familière des livres audio, j’ai lu plusieurs chroniques de lectures audio et il faudrait que je tente l’expérience, c’est une bonne idée.
J’écoute des livres audio depuis 3 ans et j’ai fait partie du jury Audiolib 2 années consécutives. Pour commencer les audios, cette saga est parfaite.
Je ne connais que de nom pour les avoir vues en librairie. Merci à toi pour ton enthousiasme 🙏😘
Essaie en Audio ♥️
Domi en est à 5 😉
Le 5 est mon préféré ! Elle va avoir le « duende » !! Si elle danse le flamenco dans le salon, c’est normal 😉
Oh mais tu t’y es mise toi aussi.
Peut-être que je devrais réessayer. Je n’avais pas du tout accroché au premier tome de la saga, auquel j’avais trouvé beaucoup de longueurs. C’est étrange car j’aime bien ce style de roman d’habitude. Et je l’ai écouté dans la première version produite par Audible et la narration était beaucoup trop lente à mon goût. À l’époque je ne savais pas qu’on pouvait accélérer la vitesse d’écoute.
Je ne m’y suis pas mise, malgré tout le bien que j’en lis !