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COUPS DE CŒUR DE LIBRAIRE : Michaël Corbat, Les Papiers Bavards

Michael Corbat, Librairie Les Papiers bavards « COUPS DE CŒUR DE LIBRAIRE », Michael Corbat, Les Papiers Bavards

Libraire depuis plus de 3 ans à la Librairie les Papiers bavards à Audincourt, après 13 années passées à l’Espace culturel de Belfort, j’aime passer mes mois d’été à boire l’apéro 🍻 (je suis toujours à me demander d’où vient cette réputation…) …euh à défricher les centaines de livres pour la rentrée littéraire. Il y a tellement de livres que j’aurais adorés, mais que je ne lirai sûrement jamais, mais j’ai appris au fil des années l’acceptation, étape primordiale pour ne plus subir la frustration née de la pléthore de parutions. C’est donc avec joie que je partage avec mes romans coup de cœur avec Aude, dont l’idée de parler des libraires ne peut que faire chaud au cœur. 

Soyez les bienvenus à la librairie les Papiers bavards 

 

Les coups de coeur de Michaël Corbat

 

Premier livre lu pour cette rentrée littéraire et qui aura marqué mon été : Quel formidable premier roman de Yan Lespoux ! Quel talent, quelle qualité d’écriture ! Une aventure grandiose, trois destins tempétueux, LE roman historique à mettre entre toutes les mains des féru.e.s d’aventure. 

 Agullo Éditions.

4è de couverture : Un roman d’aventure magnétique et foisonnant. À la suite de ses personnages ballotés par l’Histoire et les éléments dans des décors grandioses, Yan Lespoux nous entraîne à la recherche de la lumière dans le tumulte du monde. Quand les empires sombrent, quand les sociétés se délitent, des brèches se créent qui permettent de s’immiscer dans les interstices de l’Histoire. 1627, sur la route des Indes, dans la fureur d’une ville assiégée, dans le dédale des marais et des dunes battues par le vent, l’aventure est en marche et trois héros ordinaires verront leur destins réunis par une tempête dantesque… Il y a Marie sur la côte landaise. Pour échapper aux autorités qui la recherchent, elle s’est réfugiée dans une communauté de pilleurs d’épaves sous la coupe d’un homme brutal. La jeune fille à peine sortie de l’adolescence refuse pourtant de baisser la tête.
Au Brésil, il y a Diogo, orphelin engagé dans la guérilla portugaise qui tente de reprendre Salvador de Bahia aux Hollandais.
Et à Goa, il y a Fernando, engagé de force dans l’armée portugaise, qui met tout en oeuvre pour échapper à sa condition.

 

Quelle belle surprise que ce premier roman « La maison vénéneuse » de Raphaël Zamochnikoff ! Une sacrée prouesse pour cet auteur fort prometteur. Une histoire envoûtante, teintée de fantastique (Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler) pour un sujet qui me tient toujours à cœur, les effrois du passage délicat de l’enfance à l’adolescence. 

Les influences des maîtres du genre, King, Mc Cammon, et pour ce roman je pense notamment à Dan Simmons avec son fabuleux « Nuit d’été » et « Les chiens de l’hiver » sont indéniables. Mais le tout est servi à la sauce jurassienne, car l’auteur est Comtois, une des raisons de son talent !

Éditions Belfond.

4è de couverture : Arty, un enfant de 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler. Un premier roman enthousiasmant, impressionnant de maîtrise .Arty, 11 ans, est convaincu que sa maison a essayé de l’étrangler. Il ne prend pas cette menace à la légère : sa famille est peut-être elle aussi en danger. C’est Paul, le père d’Arthur, qui a tracé les plans de cette bâtisse, la première du lotissement. Et si ça avait bouleversé l’ordre naturel ? Sa mère, Catherine, est antiquaire, experte dans le nettoyage des objets anciens : se doute-t-elle de quelque chose ? Avec l’aide de son VTT, de ses copains, de ses cassettes vidéo et de la magnétique Anna, Arty va chercher des réponses à ses questions et vivre l’aventure de sa vie. Et perdre à jamais son insouciance.

 

Jérôme a quinze ans. L’âge où la vie ne devrait être qu’insouciance, légèreté, premiers amours et conneries d’ados. Mais Jérôme est différent. Ou le monde le veut différent, car en lui brûle une colère qui l’empêche de vivre parmi les siens… Un très beau roman sur les affres de l’adolescence, cet âge où l’inexorable arrivée vers la vie adulte est une source d’angoisse, de peur et de colère pour les plus fragiles. Un roman d’amour fou. D’amitiés.

Jérôme Colin nous offre un récit touchant, qui je l’espère, pourra aider certains jeunes en détresse, et quelques adultes à mieux comprendre. C’est un cri de détresse contre cette société où tout va trop vite, où l’esprit de compétition envoie nos enfants dans le mur. C’est un éloge à la lenteur et aux pouvoirs des mots. Et c’est aussi un bel hommage aux soignants qui luttent jour après jour avec le peu de moyens dont ils disposent…

Allary Éditions. 

4è de couverture : Les Dragons est l’histoire d’un coup de foudre entre adolescents plus normaux qu’il n’y paraît. Un cri d’amour pour ces enfants que notre société cache, mais qui disent tant de nous.Jérôme a quinze ans. Il est en colère contre ses parents qui sentent le vieux. Contre le monde qui le rejette. Contre les monstres qui l’empêchent de dormir. Contre lui surtout. Sur décision de justice, il est interné dans un centre de soins pour adolescents.
Là, il rencontre les dragons, ces enfants détruits par leur famille, l’école ou l’époque. Parmi eux, il y a Colette. Crâne rasé, bras lacérés, noir sur les yeux.
Elle veut mourir. Il veut l’embrasser. L’emmener loin d’ici.

 

Quel plaisir d’avoir passé une année dans la vie d’Elliott, bientôt trentenaire, revenu chercher du travail dans sa ville natale de Cholet, après un accident du travail !

Une année à vivre au gré des rencontres, inquiétudes, colères et des amitiés liées au sein du microcosme de la grande distribution, lieu privilégié par l’auteur pour nous raconter cette histoire pétrie d’humanité. Un roman d’une extrême justesse qui donne la parole à toutes ces personnes qui vivent un quotidien noyé sous la lumière artificielle de ces galeries qui poussent malheureusement comme des champignons…

Éditions Asphalte

4è de couverture :  Cholet, Maine-et-Loire.
Elliot, bientôt trente ans, revient chercher du travail dans la ville de son enfance et s’installe en périphérie, dans la maison vide de son grand-père.
Lulu, bientôt soixante ans, est employée de caisse chez Carrefour.
Ils vont se lier d’amitié.
Au rythme des moments-clefs d’une galerie commerciale – Nouvel An, Saint-Valentin, Pâques, été, rentrée scolaire, Noël –, Plexiglas capture le quotidien de ceux qui font tourner les boutiques de cette ville dans la ville, ce quasi huis clos situé en bord de route. La communauté de ces travailleurs se retrouve catapultée en première ligne d’une année qui ne va pas leur faire de cadeau.
Dans un territoire peu présent en littérature, l’auteur met en scène des personnages humains, dont on se sent immédiatement proche, affrontant la violence du monde du travail. Un roman lumineux, porté par une lucidité mordante.

 

Le coin des coups de coeur de la librairie Les Papiers bavards 

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COUPS DE CŒUR de LIBRAIRE : Sandrine Dantard, FNAC de Grenoble

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