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MA RENTRÉE LITTÉRAIRE AOÛT 2021.

Déménagement oblige, je m’y prends très en avance pour préparer la rentrée littéraire d’août. Cette année, j’ai décidé de faire une sélection très précise des romans qui me font vraiment envie en espérant pouvoir les faire acheminer jusqu’à Budapest, lieu de ma future villégiature. C’est la première fois que je vais habiter dans un endroit où je ne maîtrise pas la langue et cela promet quelques bons fous rires !

Voici donc ma sélection toute personnelle de 34 titres à lire au bord du Danube (ou pas). N’hésitez surtout pas à partager vos envies de lecture avec moi, vous connaissez ma curiosité.

J’ai pris contact avec la librairie française de Budapest dont j’attends la réponse. Mon but est de réunir la communauté française autour d’un club de lecture et pourquoi pas d’organiser des dédicaces d’auteurs français sur place. On a bien le droit de rêver… Les chroniques c’est bien, mais faire les choses en live c’est mieux !

Le mois de juillet sera consacré au rattrapage de mon retard en service presse et celui d’août à la rentrée littéraire. En septembre, j’aurais une meilleure idée de ce qui se passe et surtout de comment ça se passe.

Je vous souhaite à tous un très bel été, de belles lectures et de jolies parenthèses.

Sortie 7 juillet en numérique 

Ils sont dix, ils ne se connaissent pas, mais vont pourtant devoir vivre une aventure qui les marquera à tout jamais. Dix inconnus, aussi différents qu’attachants, piégés dans un jeu dont ils ne comprennent pas les règles. À l’effervescence des débuts, des rencontres et des amitiés naissantes, succèdent peu à peu l’inquiétude et le doute. Enfermés dans leur cage dorée, les habitants n’ont plus qu’un seul but : trouver une sortie pour échapper au pire. Petit à petit, le voile se lève sur les marionnettistes qui contrôlent la partie ; la vérité s’étale au grand jour, dans toutes ses nuances, ses douleurs et ses contradictions. Les apparences pourraient bien être trompeuses… En changeant de perspective, l’entrée devient la sortie.

Sortie 8 juillet

Tandis qu’une canicule sans précédent frappe l’Europe, Théo, un jeune lycéen de 17 ans, est terrifié quand il réalise que les photos qu’il vient de faire dévoilent l’horreur et le chaos 21 jours à l’avance… Mais personne ne le croit. Et lorsque, partout dans le monde, le courant disparaît, les avions s’écrasent et que toutes les cloches des chapelles et des églises se mettent à sonner inexplicablement, il est déjà trop tard. Théo est alors loin d’imaginer l’incroyable mission de survie et d’espoir que le destin lui réserve. Un thriller d’anticipation à la frontière du réel, percutant et chargé d’émotions.

Sortie 18 août

C’est une sorte de village de pêcheurs aux maisons d’un étage, niché au creux d’un bras de mer qui s’enfonce comme une langue, à l’extrême nord de la Norvège. C’est là que tout a commencé : l’accident sur la plateforme pétrolière, de l’autre côté du chenal, la fissure qui menace dangereusement le glacier et ces poissons qu’on a retrouvés morts. Et si tout était lié ? C’est en tant qu’ingénieur géologue que Noah, enfant du pays, va revenir en mission et retrouver Anå, son amour de jeunesse, ainsi que les anciens amis qu’il avait initiés aux jeux de rôle. Il était alors Sigurd, du nom justement de cette maudite plateforme.

Sortie 18 août 

« Muets de saisissement, Hector et lui regardent le monde se recomposer dans une magnificence de couleurs. Comme s’ils étaient les premiers à contempler des ciels pareils. Chacun commence à entrevoir la vérité de l’autre, à deviner qu’ils sont tous les deux pareillement démunis au coeur de la vérité des choses. Et qu’au sein d’une telle immensité, ce qu’un homme porte en son coeur n’a plus guère de poids. »

Malgré l’annonce d’une tempête, Bolivar, un pêcheur sud-américain, convainc le jeune Hector de prendre la mer avec lui. Tous deux se retrouvent vite à la merci des éléments, prisonniers de l’immensité de l’océan Pacifique. Unis par cette terrifiante intimité forcée et sans issue, ils se heurtent aux limites de la foi et de l’espoir, à l’essence de la vie et de la mort, à leur propre conscience.
Dans ce face-à-face d’une intensité spectaculaire, Paul Lynch explore la condition humaine avec une force digne d’Hemingway ou de Camus, et s’impose définitivement comme un virtuose des lettres irlandaises.

Sortie 18 août 

« Le temps ne va pas dans une direction donnée. Il s’accumule, c’est tout – dans le corps, dans le monde -, comme le bois. Couche après couche. Claire, puis sombre. Chacune reposant sur la précédente, impossible sans celle d’avant. Chaque triomphe, chaque désastre inscrit pour toujours dans sa structure. »

D’un futur proche aux années 1930, Michael Christie bâtit, à la manière d’un architecte, la généalogie d’une famille au destin assombri par les secrets et intimement lié à celui des forêts.
20382038. Les vagues épidémiques du Grand Dépérissement ont décimé tous les arbres et transformé la planète en désert de poussière. L’un des derniers refuges est une île boisée au large de la Colombie-Britannique, qui accueille des touristes fortunés venus admirer l’ultime forêt primaire. Jacinda y travaille comme de guide, sans véritable espoir d’un avenir meilleur. Jusqu’au jour où un ami lui apprend qu’elle serait la descendante de Harris Greenwood, un magnat du bois à la réputation sulfureuse. Commence alors un récit foisonnant et protéiforme dont les ramifications insoupçonnées font écho aux événements, aux drames et aux bouleversements qui ont façonné notre monde. Que nous restera-t-il lorsque le dernier arbre aura été abattu ?
Fresque familiale, roman social et écologique, ce livre aussi impressionnant qu’original fait de son auteur l’un des écrivains canadiens les plus talentueux de sa génération.

Sortie 18 août 

« Dans cent ans, quand on voudra savoir comment vivaient les femmes d’aujourd’hui, il faudra lire le roman de Daniela Krien. » Sächsische Zeitung

Elles s’appellent Paula, Judith, Brida, Malika et Jorinde. Elles veulent tout, ont obtenu beaucoup, mais continuent de s’interroger sur des questions cruciales. Les rapports de force entre les sexes, la place de l’enfant et du travail, l’héritage familial, la fragilité de l’amour. La liberté qu’elles assument et revendiquent cache une autre forme de contrainte : elle oblige à choisir.
D’une écriture élégante et précise, Daniela Krien explore les sentiments, les contradictions, les désirs de cinq femmes dont les parcours se croisent subtilement. Une justesse de ton, un regard aigu et une impressionnante finesse d’analyse font de ce roman, véritable phénomène en Allemagne, une radiographie captivante de la femme moderne dans une société en plein bouleversement.

Sortie 18 août 

Anna Gauthier mène une existence à l’abri des tourments entre sa pharmacie, sa villa surplombant la mer et sa famille soudée.
Dans un climat social inflammable, un incident survient et son fils Léo, lycéen sans histoire, se retrouve aux prises avec la justice. Anna assiste impuissante à l’écroulement de son monde, bâti brique après brique, après avoir mesuré chacun de ses actes pour en garder le contrôle.
Qu’advient-il lorsqu’un grain de sable vient enrayer la machine et fait voler en éclats les apparences le temps d’un été ?
À travers un portrait de femme foudroyant d’intensité et d’émotion, Un tesson d’éternité remonte le fil de la vie d’Anna et interroge en un souffle la part emmurée d’une enfance sacrifiée qui ne devait jamais rejaillir.

Sortie 18 août 

Paris, 1920. Simone Rachel Kahn n’est encore qu’une jeune femme de 23 ans. Esprit libre, férue de littérature, de poésie et de philosophie, elle vagabonde dans le Paris d’après-guerre, à la recherche de quelque chose ou quelqu’un qui, enfin, pourrait la faire renaître. Entre la librairie d’Adrienne Monnier et le Lutetia, elle croise le chemin des Dadas qui l’irritent autant qu’ils l’intriguent. C’est alors qu’elle rencontre celui qui fera d’elle Simone Breton. L’auteur des Champs magnétiques n’est qu’un jeune artiste, déjà exalté, mais encore à la recherche de repères, de sa véritable voix. Il est sans-le-sou, après avoir déserté les bancs de l’école de médecine. Simone, elle, est promise à un autre. Et pourtant… Dans un Paris bouillonnant, voguant entre les bureaux où se trament les numéros de Littérature et les réunions des Dadas – d’Éluard à Aragon –, les deux amants terribles apprendront à se connaître, se tester, s’apprivoiser. Elle sera sa muse. Il sera son échappatoire. Et ils devront se battre, contre leurs passions, leurs démons, leurs parents, pour pouvoir s’aimer, enfin.

Sortie 18 août 

« Puisqu’ils ne savent pas, puisque l’angoisse te suit partout où tu vas, c’est à toi, jour après jour, souffle après souffle, d’inventer ta survie. »
Alice a cinq ans, six ans, sept ans, onze, quinze, vingt-cinq… Elle vit intensément chaque rencontre, chaque bain de mer, chaque instant. Et la rage bout en elle, une rage compacte qui explose par intermittence quand elle ne la retourne pas contre elle-même.
Ses parents ont divorcé. Ballottée d’un foyer à l’autre, elle endure en apnée la présence de ses beaux-parents: la cruauté d’une belle-mère jalouse, l’alcoolisme
d’un beau-père brutal. Nulle part, elle n’est en sécurité.
Ce qu’Alice cache, y compris derrière sa soif de vivre inextinguible, ce sont les violences qu’elle subit au quotidien. Car toutes ces années, Alice se tait.
Entre ombre et lumière, Hors de toi tisse une myriade de souvenirs qui se répondent dans un virtuose jeu d’échos, pour reconstituer au plus près des émotions le tourbillon brûlant d’une mémoire traumatique.

Sortie 18 août 

« Comme j’ai hâte, comme j’ai hâte d’arriver à cet âge où on n’est plus trop jeune. » Justine vit seule avec sa mère à Cressac, un village où il ne se passe jamais rien. Sauf cet été, puisqu’Océane a disparu. Justine la connaît de vue, elles sont dans le même lycée. Sa disparition qui se prolonge donne à ce début d’été qui ne promettait qu’ennui une couleur trouble. Son absence réveille chez Justine une soif impérieuse de partir loin d’ici, seule ou avec un garçon – « comment font-elles, toutes les autres, pour trouver quelqu’un ? ». Ce premier roman est un voyage dans l’intériorité fiévreuse d’une adolescente qui refuse d’être une fille sans histoires dans une campagne sans histoires. La précision et la sensualité de l’écriture de Timothée Stanculescu restituent au plus près la vérité d’un âge qui ne transige avec rien et nous rappellent avec quelle intensité, adolescents, nous rêvions et désirions.

Sortie 18 août 

C’était en janvier 2003.
Dans notre boîte aux lettres, au milieu des traditionnelles cartes de voeux, se trouvait une carte postale étrange.
Elle n’était pas signée, l’auteur avait voulu rester anonyme.
L’Opéra Garnier d’un côté, et de l’autre, les prénoms des grands-parents de ma mère, de sa tante et son oncle, morts à Auschwitz en 1942.
Vingt ans plus tard, j’ai décidé de savoir qui nous avait envoyé cette carte postale. J’ai mené l’enquête, avec l’aide de ma mère. En explorant toutes les hypothèses qui s’ouvraient à moi. Avec l’aide d’un détective privé, d’un criminologue, j’ai interrogé les habitants du village où ma famille a été arrêtée, j’ai remué ciel et terre. Et j’y suis arrivée.
Cette enquête m’a menée cent ans en arrière. J’ai retracé le destin romanesque des Rabinovitch, leur fuite de Russie, leur voyage en Lettonie puis en Palestine. Et enfin, leur arrivée à Paris, avec la guerre et son désastre.

Sortie 19 août

Nous sommes en France, à la fin des années 1990. Dans une ville de banlieue pavillonnaire, une adolescente regarde passer les trains qui filent vers la capitale. Elle a des projets plein la tête : partir, devenir hôtesse de l’air ou avocate et surtout, plus urgent, s’acheter des vêtements de marque. Mais comment faire quand on n’a pas assez d’argent de poche et que la vie dont on rêvait se révèle être un champ de cactus ? Pour le moment, sa famille vacille et ses repères sont chamboulés. En très peu de temps, sans renoncer à ses désirs, elle devra tout apprendre : comment classer ses pensées, tenir tête à ses copines, assumer des responsabilités trop grandes pour elle et vivre ses premières expériences sexuelles. Si l’adolescence est une ligne de crête menant à l’âge adulte, l’attachante héroïne de Grande Couronne s’y tient en équilibriste, oscillant entre le trivial et le terrible. Mais elle a une arme : une vision.

Sortie 19 août 

Restée mutique suite à un traumatisme dont elle n’a aucun souvenir, Rosanie vit à l’abri du monde depuis vingt ans, enfermée dans son univers feutré, protégée par son sauveur devenu son mari. Un jour, attirée par les thermes de la ville –; elle qui craint pourtant l’eau –; elle rencontre Félice, une femme sportive et volontaire, brisée par un tragique accident. Fascinée par sa force de caractère, Rosanie se résout à abattre le mur de silence derrière lequel elle s’est terrée pendant si longtemps.
Porté par un style poétique et envoûtant, Un autre bleu que le tien dresse le portrait, entre forces et fêlures, d’une femme qui se bat contre son propre silence pour retrouver sa vérité.

Sortie 19 août 

Il est plein de doutes, fracassé par le décès de son épouse. Elle, belle comme une Italienne, discrètement provocante. Ils se rencontrent à la bibliothèque Richelieu, en plein coeur de Paris. Il reprend confiance, elle se laisse approcher. Les voilà amants.
Mais elle garde ses mystères. Plus ils sont intimes, plus elle lui échappe. Une séductrice ? Une adepte des boîtes échangistes ? Une authentique universitaire, comme lui ? Parfois elle lui rappelle Victoire, sa femme. Joue-t-elle de cette ressemblance ?
Pour tout compliquer, la belle s’appelle Manon. Comme l’héroïne de l’abbé Prévost – et du livre auquel il travaille. De qui est-elle le double ? A-t-elle une vie secrète ? Le diable est parfois dans les détails…

Sortie 19 août 

Klara est une AA, une Amie Artifi cielle, un robot de pointe ultraperformant créé spécialement pour tenir compagnie aux enfants et aux adolescents. Klara est dotée d’un extraordinaire talent d’observation, et derrière la vitrine du magasin où elle se trouve, elle profite des rayons bienfaisants du Soleil et étudie le comportement des passants, ceux qui s’attardent pour jeter un coup d’oeil depuis la rue ou qui poursuivent leur chemin sans s’arrêter. Elle nourrit l’espoir qu’un jour quelqu’un entre et vienne la choisir. Lorsque l’occasion se présente enfin, Klara est toutefois mise en garde : mieux vaut ne pas accorder trop de crédit aux promesses des humains… Après l’obtention du prix Nobel de littérature, Kazuo Ishiguro nous offre un nouveau chef-d’oeuvre qui met en scène avec virtuosité la façon dont nous apprenons à aimer. Ce roman, qui nous parle d’amitié, d’éthique, d’altruisme et de ce qu’être humain signifie, pose une question à l’évidence troublante : à quel point sommes-nous irremplaçables ?

Sortie 19 août 

«Lorsque apparaît la nouvelle lune, les vagues se font plus bruyantes. Elles s’écrasent sur le rivage, poussées par une force invisible. Thandi s’allonge sur le dos au fond de la coque et les écoute. Elles parlent à son cœur, à la colère qui bout en elle.»
Jamaïque, petit village de pêcheurs. Une famille?: la mère, Delores, qui vend des pacotilles aux touristes américains. La fille aînée, Margot, qui ne recule devant rien pour avoir le droit à une autre vie. Et Thandi, encore adolescente, aussi brillante lycéenne que jeune fille en plein désarroi. Trois femmes «?empêchées?», à la fois d’être ce qu’elles veulent, mais aussi de faire preuve de tendresse ou de sincérité, au risque de paraître faibles. Or ce qu’elles ont de commun, c’est leur force. Avec ce premier roman, Nicole Dennis-Benn évoque tout à la fois la dynamique explosive des relations familiales et amoureuses, la sexualité, l’homophobie, la prostitution, le racisme, mais aussi la vie de la classe ouvrière jamaïcaine et l’aspect destructeur du tourisme. Un roman magistral.

Sortie 19 août 

Après plusieurs années d’absence, un homme resurgit dans la vie de sa compagne et de leur jeune fils. Il les entraîne aux Roches, une vieille maison isolée dans la montagne où lui-même a grandi auprès d’un patriarche impitoyable. Entourés par une nature sauvage, la mère et le fils voient le père étendre son emprise sur eux et édicter les lois mystérieuses de leur nouvelle existence. Hanté par son passé, rongé par la jalousie, l’homme sombre lentement dans la folie. Bientôt, tout retour semble impossible. Après Règne animal, Jean-Baptiste Del Amo continue d’explorer le thème de la transmission de la violence d’une génération à une autre et de l’éternelle tragédie qui se noue entre les pères et les fils.

Sortie 19 août 

Un père et son fils traversent l’Argentine par la route, comme en fuite. Où vont-ils ? A qui cherchent-ils à échapper ? Le petit garçon s’appelle Gaspar. Sa mère a disparu dans des circonstances étranges. Comme son père, Gaspar a hérité d’un terrible don : il est destiné à devenir médium pour le compte d’une mystérieuse société secrète qui entre en contact avec les Ténèbres pour percer les mystères de la vie éternelle. Alternant les points de vue, les lieux et les époques, leur périple nous conduit de la dictature militaire argentine des années 1980 au Londres psychédélique des années 1970, d’une évocation du sida à David Bowie, de monstres effrayants en sacrifices humains.

Sortie 19 août 

Skalde et sa mère Edith vivent dans leur maison isolée à l’orée de la forêt. L’adolescente n’a jamais vu le bleu du ciel : leur région est en proie au brouillard et à la sécheresse depuis si longtemps. Les derniers habitants du coin, après avoir fait sauter l’unique pont qui les reliait au reste du monde, espèrent ainsi que leur autarcie volontaire les protègera du chaos. Un jour, Skalde découvre dans une clairière une enfant à la chevelure rouge feu. D’où vient-elle ? Comment a-t-elle pu arriver jusqu’ici ? Consciente de sa transgression, l’adolescente recueille la petite fille, sous le regard méfiant de sa mère Edith. Car les deux femmes ne se sont jamais vraiment intégrées à cette communauté pétrie de peurs et de superstitions. Tandis que les villageois s’organisent, le trio devra bientôt faire face à une véritable chasse aux sorcières. Premier roman frappant, Les Dents de lait est une fable moderne sur la peur et la différence.

Sortie 19 août 

Quand, dans le sud des Etats-Unis, la plupart des médecins refusaient de soigner les Noirs et que le lynchage restait une pratique courante…
Un pan glaçant de l’histoire américaine, évoqué de façon magistrale.

L’Unique goutte de sang s’ouvre dans le Tennessee des années vingt : Sidney, un jeune Noir, est pris dans l’engrenage de la violence. Il se réveille amnésique dans un hôpital réservé à des enfants blancs handicapés. Qui est-il ? Que lui est-il arrivé ?
De Memphis à Harlem, en passant par l’Arkansas et Chicago, un lien invisible le relie au shérif adjoint Whyte, qui lui a évité la mort.
C’est à Chattanooga, la ville natale de Sidney, que l’histoire a dérapé lorsqu’il s’est trouvé pris au piège du désir de deux jeunes Blanches, à l’origine d’un déchaînement de violence implacable et dévastateur.
Après deux ans passés dans l’hôpital pour enfants, Sidney part pour Chicago où il fait la connaissance de Turner, un garçon errant irlandais, du même âge que lui. Le colored et le Blanc se lient d’amitié, dans ce Chicago traversé par les émeutes de l’été rouge 1919 qui embrasent le quartier noir de South Side, mis à sac par les Irlandais, sans que la police n’intervienne. Sidney suit comme son ombre cet être révolté contre les siens, dans un périple qui les mène de l’Arkansas à Manhattan. Ce voyage va les confronter à la mort et les rapprocher un peu plus chaque jour du cœur de Harlem.
Quel mystère unit Sidney et Turner ? Quel rôle vont jouer ici Robert Abbott, le créateur du Chicago Defender, porte-voix de la cause des Noirs ? Stéphanie Saint-Clair, la femme colère, gangster ? Bessie Smith, la voix bleue, cogneuse ?
Ce roman est né d’une interrogation. Mesure-t-on à quel point des liens de sang se sont créés au cœur de la haine entre les Noirs et les Blancs, de génération en génération, au-delà de l’inimaginable ?

Sortie 19 août 

Talentueuse mais solitaire, Alice Lovett prête sa plume pour écrire les histoires des autres. Pourtant elle reste hantée par la seule histoire qui lui échappe : sa propre vie. Une simple rumeur, lancée en ce lointain été 1999 par deux ados éméchés, a embrasé en un rien de temps toute la communauté. Que s’est-il réellement passé sur la banquette arrière de cette voiture alors qu’ils ramenaient Alice, endormie, chez elle ? Accusations, rejets, déni, faux-semblants… la réalité de chaque protagoniste vacille et reste marquée à tout jamais. Et quand le présent offre une chance de réparer le passé, comment la saisir ? Faut-il se venger ou pardonner ? Ou mieux vaut-il tout oublier ? Mais peut-on oublier ce qu’on n’a jamais vraiment su ? Construit comme un piège machiavélique qui bouscule les certitudes, True Story explore la fluctuante tension entre fiction et réalité et la manière dont notre société diffuse et affronte la rumeur.

Sortie 19 août 

« Le domaine Marchère lui apparaîtrait comme un paysage après la brume. Jamais elle n’aurait vu un lieu pareil, jamais elle n’aurait pensé y vivre.  » C’est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. À dix-huit ans, Aimée se plie au charme froid d’un riche propriétaire du Jura. Mais très vite, elle se heurte à ses silences et découvre avec effroi que sa première épouse est morte peu de temps après les noces. Tout devient menaçant, les murs hantés, les cris d’oiseaux la nuit, l’emprise d’Henria la servante. Jusqu’au jour où apparaît Émeline. Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés,  » car ici les âmes enterrent leurs fautes sous les feuilles et les branches, dans la terre et les ronces, et cela pour des siècles « .

Sortie 19 août 

Avec une plume plus incisive que jamais et un humour ravageur, Lionel Shriver livre un roman explosif sur un couple de sexagénaires en crise, dressant au passage un portrait mordant de nos sociétés obsédées par la santé et le culte du corps. Une bombe de provocation qui prouve, s’il le fallait encore, que Lionel Shriver est une des plus fines observatrices de notre temps

Un beau matin, au petit-déjeuner, Remington fait une annonce tonitruante à son épouse Renata : cette année, il courra un marathon. Tiens donc ? Ce sexagénaire certes encore fringant mais pour qui l’exercice s’est longtemps résumé à faire les quelques pas qui le séparaient de sa voiture mettrait à profit sa retraite anticipée pour se mettre enfin au sport ? Belle ambition ! D’autant plus ironique que dans le couple, le plus sportif des deux a toujours été Renata jusqu’à ce que des problèmes de genoux ne l’obligent à la sédentarité.
Qu’à cela ne tienne, c’est certainement juste une passade.
Sauf que contre toute attente, Remington s’accroche. Mieux, Remington y prend goût. Les week-ends sont désormais consacrés à l’entraînement, sous la houlette de Bambi, la très sexy et très autoritaire coach. Et quand Remington commence à envisager très sérieusement de participer à un Iron Man, Renata réalise que son mari, jadis débonnaire et volontiers empoté, a laissé place à un être arrogant et impitoyable. Face à cette fuite en avant sportive, leur couple résistera-t-il ?

Sortie 25 août 

Roman presque exclusivement composé de conversations entre femmes – les histoires qu’elles se racontent entre elles, et celles qu’elles se racontent à elles-mêmes – Les conversations traverse vingt ans de la vie d’une jeune fille, femme, mère, avide d’expériences et déterminée à bouleverser son existence.
Au gré d’échanges sur la honte et l’amour, l’infidélité et l’auto-destruction, Miranda Popkey aborde le désir, le dégoût, la maternité, la solitude, l’art, la douleur, le féminisme, la colère, l’envie, et la culpabilité.
Audacieux, ironique et porté par une langue qui grésille d’intelligence et de sensualité, ce roman révèle une nouvelle auteure extrêmement talentueuse.

Sortie 25 août 

Printemps 1932, dans le delta du Mississippi. Une chaleur suffocante écrase la campagne et menace les récoltes. Un assassin sans visage frappe la nuit, et une injustice sans nom règne le jour. Des croix brûlent sous la lune, les cavaliers fantômes du Ku Klux Klan font régner la terreur et le Mississippi prend les couleurs de l’enfer. Au milieu du désastre, deux amants  : Betty et Steve. Ils sont jeunes, Noirs et pauvres, mais persuadés que leur amour les sauvera…
Vaste fresque historique et musicale, aux accents faulknériens, Delta Blues déploie une galerie de personnages  : Noirs, Blancs, Indiens et métis, planteurs et bluesmen errants, prêcheurs, sorcières, politiciens véreux, bagnards, trafiquants d’alcool et Legba, le dieu vaudou, «  Maître des carrefours  » qui, tel un détective d’outre-monde, veille sur le destin de chacun.
Au fil des pages, un monde renaît : le Delta, la terre où naquit le blues, où des femmes et des hommes opprimés trouvèrent les voix qui firent écho à leur humanité.

Sortie 25 août 

Bibike, Ariyike, et leurs frères Peter et Andrew tombent dans la pauvreté du jour au lendemain. Pour ces quatre enfants de la classe moyenne aisée nigériane, ce qui hier semblait acquis devient l’enjeu d’une lutte constante. Abandonnés par leurs parents, ils se réfugient chez leur grand-mère et survivent comme ils peuvent à Lagos, ville âpre et convulsive. Si la vie est difficile pour tous, elle est particulièrement cruelle pour les deux sœurs : être femme au Nigeria, c’est avant tout être considérée comme une proie. Proie pour les hommes, la religion, la religion des hommes. Black Sunday fait une peinture sans fard d’une société nigériane gangrénée par la corruption et met en lumière son rapport brutal aux femmes. Une lueur d’espoir vacillante, mais bien présente, sourd pourtant au milieu des pages. Avec ce premier roman, Tola Rotimi Abraham entre de plain-pied en littérature d’une écriture tranchante, sans compromis.

Sortie 25 août 

Julien Perrault fait son arrivée à Montmorts en tant que chef de la police. Au lieu d’un village de montagne déconnecté du monde, il découvre un village cossu et suréquipé. Tout appartient au très riche M. de Thionville, qui veut élever ses filles dans un environnement idéal. Mais les problèmes apparaissent quand Julien, en déterrant une récente et étrange affaire, retrouve le seul témoin mort.

Sortie 26 août 

 » Tu sais, Jonas, je ne vais pas passer mon existence à baiser tandis que le monde tombe en morceaux. Il est temps d’arrêter le carnage et de riposter.  » Dans un Paris désagrégé par la crise écologique, la misère a définitivement pris ses quartiers. Au rationnement alimentaire s’ajoutent la violence de l’appareil d’État, la canicule et la maladie. Un mystérieux mouvement, Absolum, placarde ses affiches dans toute la ville et gagne du terrain. Son slogan :  » Révolution pour la Terre « .
Dans ce chaos, Jonas est infirmier à domicile. Quand il ne s’occupe pas de ses patients, il se réfugie dans les bras de la jeune Khadija, déterminée à sauver le monde. À 37 ans, Jonas est au contraire désabusé et s’apprête à fuir comme tant d’autres vers le Nord, en quête d’une vie meilleure. Mais peut-il partir si facilement sans se retourner ? Qu’est devenue sa sœur Natalia, sa seule famille, dans la campagne aride privée d’électricité ? Et s’il parvenait à convaincre Khadija de le suivre ?
Perdu entre deux âges, incapable de s’engager comme de rester loyal à un système dont il a su pourtant profiter, Jonas va devoir faire face au murmure d’une grande révolte. Alors qu’il a oublié la dignité de mourir, au cœur de son serment, d’autres, par leurs combats, vont lui réapprendre celle de vivre.
La Riposte nous plonge dans ce qui pourrait ressembler à 2030 avec une grande inventivité et une lucidité féroce. Une invitation littéraire saisissante au monde de demain.

Sortie 26 août 

Camille et Jérémy ont la trentaine et s’aiment sans parvenir à être heureux ensemble. Aussi, quand Camille annonce à Jérémy qu’elle veut un enfant, la réaction de ce dernier laisse entrevoir les ombres qui l’habitent. Tandis que Jérémy s’épuise à maintenir la routine de leur couple, les questions qui jaillissent de cette brèche ne lui offrent plus d’échappatoire : comment transmettre le goût de vivre à un enfant quand on peine soi-même à trouver sa place parmi les vivants ? Comment faire naître la vie de soi ? Alors que Jérémy est convaincu que l’avenir ne se répare pas, Camille se donne corps et âme pour un amour qu’elle pense capable de tout reconstruire.

Sortie 26 août 

Cat est partie s’installer à Los Angeles, loin de sa ville natale d’Edimbourg, et de sa sœur jumelle, El, dont elle est sans nouvelles depuis de longues années. La première partie de sa vie semble effacée de sa mémoire. Mais le jour où elle apprend la disparition inquiétante de sa sœur, elle décide de rentrer en Ecosse.
La police locale l’attend en effet pour l’interroger. Peu après son arrivée, des messages apparaissent en divers endroits de la maison, tels des indices dans une chasse au trésor. Tous font référence à Mirrorland, le pays imaginaire que les deux sœurs s’étaient inventé dans leur enfance, à la fois terrain de jeu et refuge personnel.
Qui sème ces indices ? Qu’est-il véritablement arrivé à El ? Cat comprend alors qu’elle devra déverrouiller sa mémoire pour comprendre le présent.

Sortie 26 août

Été 1944 : Sadorski a passé huit mois en prison. L’administration le libère en échange d’un rapport sur le transfert de l’ex-ministre Georges Mandel, otage des nazis, qui va être tué sous ses yeux. Crime ordonné par la SS ou par la Milice ? Peu après, un inconnu blessé est enlevé par des flics allemands en civil. L’inspecteur met ses adjoints sur l’affaire et l’un d’eux est abattu à son tour. Dans un bar tenu par des truands, Sadorski rencontre un jeune milicien qui semble être un pervers sexuel. Ce personnage va le mener à la plus terrifiante  » Gestapo française  » opérant dans ces dernières semaines avant la Libération…

Sortie 26 août 

Un attentat dans un cinéma : la vie de Fabrice explose. Sa compagne est tuée par les terroristes, lui en réchappe. Le sens de sa vie gît quelque part, criblé de balles. C’est sur cette crête, entre folie et possible résilience, que Fabrice avance désormais. L’amour d’une autre femme, comme une pulsion de vie, suffit un temps à calmer le trauma. Mais quand cette dernière disparaît à son tour, Fabrice est accusé et le mal en lui se réveille. Tout bascule. Il est un fugitif, un survivant – quoi qu’il en coûte.
Un roman humaniste sur la part d’ombre et de lumière qui existe en chacun de nous.

Sortie 26 août 

Une grande maison de vacances au bord d’un lac. Cet été-là, cette maison est le domaine de douze adolescents à la maturité étonnante et de leurs parents qui passent leurs journées dans une torpeur où se mêlent alcool, drogue et sexe.
Lorsqu’une tempête s’abat sur la région et que le pays plonge dans le chaos, les enfants – dont Eve, la narratrice – décident de prendre les choses en main. Ils quittent la maison, emmenant les
plus jeunes et laissant derrière eux ces parents apathiques qu’ils méprisent et dont l’inaction les exaspère autant qu’elle les effraie.

Sortie 26 août 

Le blizzard fait rage en Alaska.
Au coeur de la tempête, un jeune garçon disparaît. Il n’aura fallu que quelques secondes, le temps de refaire ses lacets, pour que Bess lâche la main de l’enfant et le perde de vue. Elle se lance à sa recherche, suivie de près par les rares habitants de ce bout du monde. Une course effrénée contre la mort s’engage alors, où la destinée de chacun, face aux éléments, se dévoile.
Avec ce huis clos en pleine nature, Marie Vingtras, d’une écriture incisive, s’attache à l’intimité de ses personnages et, tout en finesse, révèle les tourments de leur âme.

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