Aude Bouquine

Blog littéraire

L’année 2019 se termine doucement. Si comme moi, vous vous dites que vous avez à peu près réussi à lire tous les romans qui vous faisaient de l’œil, qu’il ne vous en reste que quelques-uns que vous voulez encore chroniquer en urgence, mais que franchement, vous y êtes presque, profitez bien de cet état de grâce, il ne durera pas. J’ai jeté un coup d’œil aux sorties pour janvier 2020, autant en littérature blanche qu’en noire, et il va falloir se faire à l’idée : le jeu recommence ! Faire un choix de lecture judicieux, lire, chroniquer pour donner envie aux autres et promouvoir la lecture sous toutes ses formes, échanger quoi ! J’ai donc sélectionné 28 livres pour ce mois de janvier qui me font envie, pour des raisons très diverses. Une liste non exhaustive puisqu’on n’est jamais à l’abri de sorties non annoncées. Mon objectif de 2020 sera toutefois de découvrir de nouvelles plumes qui mériteront d’être mises en lumière.

J’en profite pour remercier les maisons d’édition qui ont joué le jeu cette année en acceptant mes demandes Netgalley ou en envoyant à la modeste blogueuse que je suis leurs ouvrages dans un laps de temps raisonnable pour les apprécier à leur juste valeur : Metropolis, Belfond, XO, De Saxus, Stéphane Marsan, Harper Collins, Taurnada, Sonatine et plus récemment les éditions Fleuve et Calmann-Lévy. C’est toujours agréable de recevoir une réponse à un mail même lorsqu’elle est négative. J’espère avoir été à la hauteur de cette confiance. Voici donc les ouvrages dont je vous parlais plus haut à sortir en janvier 2020. Faites votre sélection 😉

 

2 Janvier :

Et toujours les forêts

Corentin, personne n’en voulait. Ni son père envolé, ni les commères dont les rumeurs abreuvent le village, ni surtout sa mère, qui rêve de s’en débarrasser. Traîné de foyer en foyer, son enfance est une errance. Jusqu’au jour où sa mère l’abandonne à Augustine, l’une des vieilles du hameau. Au creux de la vallée des Forêts, ce territoire hostile où habite l’aïeule, une vie recommence.
À la grande ville où le propulsent ses études, Corentin plonge sans retenue dans les lumières et la fête permanente. Autour de lui, le monde brûle. La chaleur n’en finit pas d’assécher la terre. Les ruisseaux de son enfance ont tari depuis longtemps ; les arbres perdent leurs feuilles au mois de juin. Quelque chose se prépare. La nuit où tout implose, Corentin survit miraculeusement, caché au fond des catacombes. Revenu à la surface dans un univers dévasté, il est seul. Humains ou bêtes : il ne reste rien. Guidé par l’espoir insensé de retrouver la vieille Augustine, Corentin prend le long chemin des Forêts. Une quête éperdue, arrachée à ses entrailles, avec pour obsession la renaissance d’un monde désert, et la certitude que rien ne s’arrête jamais complètement.
Victime 2117

Le journal en parle comme de la « victime 2117 » : une réfugiée qui, comme les deux mille cent seize autres qui l’ont précédée cette année, a péri en Méditerranée dans sa tentative désespérée de rejoindre l’Europe.
Mais pour Assad, qui oeuvre dans l’ombre du Département V de Copenhague depuis dix ans, cette mort est loin d’être anonyme. Elle le relie à son passé et fait resurgir de douloureux souvenirs.
Il est temps pour lui d’en finir avec les secrets et de révéler à Carl Mørck et à son équipe d’où il vient et qui il est. Au risque d’entraîner le Département V dans l’oeil du cyclone.Qui est Assad ? Victime 2117 est la réponse. Cette enquête est son histoire.

 

 

Dieu ne pardonne pas

À la veille d’un procès contre une dictature pétrolière d’Afrique de l’Ouest, le cadavre du grand avocat parisien Pascal Metzger est retrouvé en mer. Bien qu’ébranlés par son décès, ses trois jeunes associés décident de poursuivre le procès. Or, les preuves amassées par Me Metzger ont disparu.
En reprenant le dossier, Carla, Malik et Pierre-Emmanuel pénètrent peu à peu une affaire aux ramifications aussi gigantesques qu’insoupçonnées : armes, pétrole, alliances des mafias et des cartels, corruption, évasion fiscale…. De la « France-à-fric » en passant par la Suisse, Monaco et la banque du Vatican, c’est le sommet des États et le coeur même de l’économie planétaire qui sont en cause. On compte déjà quelques morts.
Sur fond de Panama papers et de « bien mal acquis » en Afrique, Claude- Michel Rome, scénariste et réalisateur notamment de L’Emprise, signe un thriller politique glaçant et addictif. Le brûlot d’une société corrompue jusque dans ses fondations.

 

Au-delà de l'horizon

Voilà quelques mois que Marc, un exobiologiste français, a intégré la mission Acheron II aux côtés de cinq autres scientifiques internationaux. Leur but ? Étudier la possibilité d’une vie en autosuffisance sur Mars. Ils ne peuvent compter que sur leur ingéniosité, leur bon sens et leur intelligence pour mener à bien leur mission. Mais très vite, ils se sentent observés et perdent peu à peu le fil de la raison.

 

Celle qui pleurait sous l'eau

Aujourd’hui, Clara n’est plus qu’un dossier sur le bureau de Tomar Khan. On vient de la retrouver morte, flottant dans le magnifique bassin Art Déco d’une piscine parisienne. Le suicide paraît évident.
Tomar est prêt à fermer le dossier, d’autant qu’il est très préoccupé par une enquête qui le concerne et se resserre autour de lui. Mais Rhonda,son adjointe, peut comprendre pourquoi une jeune femme aussi lumineuse et passionnée en est venue à mettre fin à ses jours. Elle sent une présence derrière ce geste.
Pas après pas, Rhonda va remonter jusqu’à la source de la souffrance de Clara. Il lui faudra beaucoup de ténacité – et l’appui de Tomar – pour venir à bout de cette enquête bouleversante.

 

Histoire s'@

« Disons que j’avais envie de savoir où tu en étais dans l’existence, ce que tu étais devenue, à quoi ressemblait ta vie… si tu étais heureuse… savoir aussi, peut-être, si tu m’en voulais encore, ou si tu m’avais au contraire pardonné… »
Mathilde et Cyril étaient meilleurs amis, et leur relation fusionnelle semblait pouvoir résister à tout. Mais en partant pour New York sans se retourner, Cyril a laissé Mathilde dans l’incompréhension la plus totale. Douze ans plus tard, il réapparaît derrière son écran et espère reprendre leur amitié là où il l’a laissée. Lui donnera-t-elle une chance de renouer ? Quand le passé ressurgit, comment le présent pourrait-il ne pas être ébranlé ?

 

Le consentement

Au milieu des années 80, élevée par une mère divorcée, V. comble par la lecture le vide laissé par un père aux abonnés absents. À treize ans, dans un dîner, elle rencontre G., un écrivain dont elle ignore la réputation sulfureuse. Dès le premier regard, elle est happée par le charisme de cet homme de cinquante ans aux faux airs de bonze, par ses œillades énamourées et l’attention qu’il lui porte. Plus tard, elle reçoit une lettre où il lui déclare son besoin «  impérieux  » de la revoir. Omniprésent, passionné, G. parvient à la rassurer : il l’aime et ne lui fera aucun mal. Alors qu’elle vient d’avoir quatorze ans, V. s’offre à lui corps et âme. Les menaces de la brigade des mineurs renforcent cette idylle dangereusement romanesque. Mais la désillusion est terrible quand V. comprend que G. collectionne depuis toujours les amours avec des adolescentes, et pratique le tourisme sexuel dans des pays où les mineurs sont vulnérables. Derrière les apparences flatteuses de l’homme de lettres, se cache un prédateur, couvert par une partie du milieu littéraire. V. tente de s’arracher à l’emprise qu’il exerce sur elle, tandis qu’il s’apprête à raconter leur histoire dans un roman. Après leur rupture, le calvaire continue, car l’écrivain ne cesse de réactiver la souffrance de V. à coup de publications et de harcèlement.
«  Depuis tant d’années, mes rêves sont peuplés de meurtres et de vengeance. Jusqu’au jour où la solution se présente enfin, là, sous mes yeux, comme une évidence  : prendre le chasseur à son propre piège, l’enfermer dans un livre  », écrit-elle en préambule de ce récit libérateur.

 

Nos rendez-vous

Ce roman d’une passion d’amour contrariée est aussi le roman d’une époque.
Amélie et Vincent se rencontrent, jeunes, à la Sorbonne à la fin des années 80. Chacun ressent un coup de foudre sans oser l’avouer à l’autre : aucun des deux ne se sent «  à la hauteur  », aucun ne fait le premier pas, aucun n’a la maturité de saisir son bonheur…
Ils se donnent rendez-vous, la jeune femme est en retard  : A quelques minutes près, ce jour-là, ce n’est pas un simple rendez-vous qu’elle rate, c’est sa vie.
Puis la vie prend le dessus, les emporte malgré eux vers des destins qu’ils ne maîtrisent plus, leur fait prendre des bifurcations comme on emprunte des portes, puis des couloirs, de dix ans, de vingt ans, de trente ans…
On suit en parallèle la trajectoire intime et professionnelle d’Amélie et de Vincent, et chaque fois que les hasards de l’existence les remettent en présence, ce n’est pas « le bon moment ».
« Trente ans que nous nous connaissons… Des mariages, des divorces, des deuils, des enfants, des centaines de voyages, parfois au bout du monde, des succès, des échecs, des espérances déçues, des rêves d’enfance perdus, des enfances déchues…Trente ans de rêves et de désir ».

 

Les toits du paradis

Dans la communauté très unie du Paradis, un bidonville délabré caché au milieu des gratte-ciels luxueux de Bangalore, cinq jeunes filles à l’aube de l’âge adulte forgent des liens indestructibles. Musulmanes, chrétiennes, hindoues, homosexuelles ou hétérosexuelles, toutes pleines de vie, ces filles s’aiment, s’acceptent sans réserve et partagent le peu qu’elles possèdent. Jeunes femmes marginalisées, elles sont déterminées à se transcender. Lorsque le gouvernement local décide de raser leurs huttes de tôle afin de construire un centre commercial, les filles et leurs mères s’y opposent. Ensemble, elles partent en guerre contre les bulldozers envoyés pour détruire leurs maisons et contre la municipalité qui aimerait que les familles comme les leurs restent à jamais cachées !

 

8 Janvier :

Préférer l'hiver

À distance du monde, une fille et sa mère, recluses dans une cabane en forêt, tentent de se relever des drames qui les ont frappées. Aux yeux de ceux qui peuplent la ville voisine, elles sont les perdues du coin. Pourtant, ces deux silencieuses se tiennent debout, explorent leur douleur et luttent, au coeur d’une Nature à la fois nourricière et cruelle et d’un hiver qui est bien plus qu’une
saison : un écrin rugueux où vivre reste, au mépris du superflu, la seule chose qui compte.
Dans un rythme tendu et une langue concise et précise qui rend grâce à la Nature jusqu’à son extrémité la plus sauvage, Aurélie Jeannin, dont c’est le premier roman, signe un texte comme une mélancolie blanche, aussi puissant qu’envoûtant.

 

Disparaitre

Une jeune femme met fin à ses jours à Paris, dans le XVIII° arrondissement.
Un homme est retrouvé noyé sur une plage, à Saint-Jean Cap Ferrat, sans que personne soit en mesure de l’identifier  : le séjour en mer l’a défiguré, et l’extrémité de chacun de ses doigts a été brûlée.
Quel lien unit ces deux affaires  ? Qui a pris tant de soin à préserver l’anonymat du noyé, et pour quelles raisons  ? Qu’est-ce qui peut pousser un homme ou une femme à vouloir disparaître  ?
Avec ce roman impossible à lâcher, Mathieu Menegaux rejoint ceux qui pensent que les histoires d’amour finissent mal, en général.

 

Les anges rouges

Du sol au plafond, la maison est maculée de sang. À l’évidence, plusieurs meurtres ont été commis là. Il y a cependant un problème : aucun cadavre n’est retrouvé sur les lieux. Que sont devenus la mère et ses deux enfants ? Pour Eve Ronin, cette affaire est un baptême du feu, l’enquête de tous les dangers. Fraîchement nommée inspectrice en chef à la criminelle, première femme à occuper ce poste, elle n’a droit à aucune erreur. Tels des vautours, ses collègues masculins et les journalistes guettent le moindre faux pas. Mais alors qu’elle est sous le feu des projecteurs, Eve s’enfonce peu à peu au coeur des ténèbres, dans une enquête où les petits secrets d’une famille apparemment sans histoire sont progressivement mis à nu. Dans un monde dangereux où il ne faut pas croire tout ce que l’on voit, Eve pourrait bien, elle-même, devenir une victime…

 

City of windows

Tempête de neige à New York : un agent du FBI est tué par un sniper. Incapables de comprendre d’où le tir est parti, les enquêteurs se tournent vers le seul homme qui puisse résoudre l’énigme, Lucas Page. Ce professeur d’astrophysique, Asperger de haut niveau, a quitté le FBI dix ans plus tôt, gravement blessé. Mais son talent surnaturel pour décrypter les scènes de crime est intact. Il se lance dans l’enquête alors que le serial sniper frappe et frappe encore.
Le diabolique Robert Pobi, au meilleur de sa forme, signe un polar addictif et époustouflant de suspense. Lucas Page entre d’emblée dans le cercle des enquêteurs de légende.

 

Sous le compost

Gisèle est vétérinaire de campagne, Franck s’est voulu écrivain. Il est désormais père au foyer. Pas de méprise, ce statut est une source intarissable de joie. Car en plus de lui assurer un temps précieux auprès de ses filles, il le dispense de côtoyer ses semblables.
Hormis la fréquentation de quelques soiffards, cyclistes tout-terrain ou misanthropes à mi-temps comme lui, Franck Van Penitas peut se targuer de mener une existence conforme à son tempérament : ritualisée et quasi solitaire. Son potager en est la preuve, où aucun nuisible susceptible d’entraver ce rêve d’autarcie ne survit bien longtemps. Franck traque la météo et transperce à coups de bêche les bestioles aventureuses.
Jusqu’à ce jour où une lettre anonyme lui parvient, révélant l’infidélité de sa femme.
Face à un événement aussi cataclysmique que banal, n’est pas Van Penitas qui veut. Accablement ? Coup de sang ? Répartition des blâmes ? Très peu pour lui. Franck a beau être un garçon régulier, il n’en est pas moins tout à fait surprenant et modifier son bel équilibre n’entre guère dans ses vues. Son immersion en territoire adultérin, le temps d’un été, prendra l’allure d’un étrange et drolatique roman noir conjugal.

 

9 janvier :

2020 Le suspect

Jusqu’où iriez-vous pour protéger votre famille ? Quand deux jeunes filles de dix-huit ans disparaissent lors de leur année sabbatique en Thaïlande, leurs familles se retrouvent aussitôt sous les projecteurs des médias internationaux : désespérées, paniquées et exposées jusque dans leur intimité.
La journaliste Kate Waters, toujours avide d’un bon papier, se charge immédiatement de l’affaire, une occasion bienvenue pour elle de se rapprocher de son fils, parti vivre à Phuket deux ans auparavant.
Mais ce qui s’apparente au départ à une simple fugue d’ados qui aurait mal tourné, s’avère rapidement être quelque chose de plus sérieux. Les découvertes alarmantes se succèdent, le nombre de suspects se multiplie et la piste criminelle ne peut plus être écartée.
Face à la complexité de l’affaire et au manque de coopération des autorités sur place, Kate ne voit qu’une seule issue : se rendre sur les lieux afin de prendre l’enquête en mains. Mais cette fois elle est loin d’imaginer à quel point elle va être impliquée personnellement …

 

Blessures invisibles

Le major Maraval est retrouvé mort à son domicile, une balle dans la tête, son arme à la main. La thèse du suicide est pourtant très vite abandonnée par le groupe du commandant Rebecca de Lost, et les pistes militaires et familiales se multiplient. Dans le même temps, le « tueur au marteau », demeuré silencieux depuis l’enterrement du capitaine Atlan, décide de reprendre du service. Deux enquêtes sous haute tension. Un final explosif !

 

Le neuvième fragment

Aurez-vous le cœur assez bien accroché pour goûter à la malédiction du Neuvième fragment ? Selon la rumeur, ce film déclenche chez ses spectateurs une véritable folie suicidaire. Auteur à succès de thrillers, John Conroy reçoit une lettre d’une certaine Sharon Palmer, accompagnée d’une clé USB. Fille d’un millionnaire, Sharon est une icône du cinéma underground. Selon la rumeur, la projection de son dernier film Le Neuvième Fragment aurait fait basculer ses spectateurs dans une folie suicidaire. Il ne resterait dans le monde qu’une seule copie du film maudit… Sur la clé USB, un film gore pour le moins réaliste laisse à John un sentiment de dégoût mêlé d’interrogation : pourquoi est-ce à lui que Sharon s’est adressée ? En se rapprochant de la famille de la jeune femme, il découvre que celle-ci vient d’être kidnappée. Preuves de l’enlèvement : un courrier signé du nom de Sharon… et deux doigts fraîchement tranchés.

 

Un matin ordinaire

Le vendredi matin est un moment spécial pour Laurence. Un moment de liberté volé à son quotidien, entre son travail d’infirmière, l’éducation de ses filles, l’attention qu’elle porte à son père malade et à Edmond, son mari. Chaque vendredi, Laurence s’en va courir dans la forêt, et rêve aux voyages qu’elle n’a pas encore entrepris, aux mots qu’elle devrait dire à son mari pour qu’il la regarde à nouveau. Mais ce jour-là, Thérèse, sa commère de voisine, ne voit pas Laurence
revenir de sa course. Les minutes passent… Paniquée, Thérèse prévient Edmond qui appelle la police. La disparition de Laurence n’est pas jugée préoccupante. Avec une heure de retard, elle finit par réapparaître. Mais elle n’est plus la même, sa vie a basculé. Puisant au fond d’elle-même, Laurence va devoir réapprendre à faire confiance aux autres. Pour enfin croire à un nouveau matin.

 

10 janvier : 

Deux coeurs légers

Repéré dans un concours musical du Nebraska profond, le jeune Ray débarque à Los Angeles à la fin des années 70. Aussitôt, il signe avec une grande compagnie pour un premier enregistrement. Sa carrière s’enflamme, lui aussi. Jouer de la guitare, c’est ce qu’il aime par-dessus tout. Bien plus que de servir des steaks dans le restaurant familial. A tout le reste, Ray préfère la scène et les filles. Une, en particulier. Sauf qu’elle est blanche et mineure, qu’elle a un frère étrange, aussi malheureux que virtuose à l’harmonica, et un père. Un vrai salaud ou un pauvre type. Allez savoir. Mais qui va bouleverser la trajectoire de ces trois jeunes gens. Comédie de moeurs drôle et tragique, Deux coeurs légers raconte les combats bien réels menés contre la haine raciale et contre l’adversité. Et ceux, imaginaires, qu’on se livre à soi-même. Comédie de moeurs drôle et tragique, Deux coeurs légers raconte les combats bien réels menés contre la haine raciale.

 

15 Janvier :

La deuxième femme

Sandrine ne s’aime pas. Elle trouve son corps trop gros, son visage  trop fade. Timide, mal à l’aise, elle bafouille quand on hausse la voix, reste muette durant les déjeuners entre collègues.
Mais plus rien de cela ne compte le jour où elle rencontre son homme, et qu’il lui fait une place. Une place dans sa maison, auprès de son fils, sa maison où il manque une femme. La première. Elle a disparu, elle est présumée morte, et Sandrine, discrète, aimante, reconnaissante, se glisse dans cette absence, fait de son mieux pour redonner le sourire au mari endeuillé et au petit Mathias.
Mais ce n’est pas son fils, ce n’est pas son homme, la première femme était là avant, la première femme était là d’abord. Et le jour où elle réapparaît, vivante, le monde de Sandrine s’écroule.

 

16 janvier :

Conq cartes brûlées

Laurence Graissac grandit aux côtés de son frère, Thierry, qui prend toujours un malin plaisir à la harceler et à l’humilier. Du pavillon sinistre de son enfance à Saint-Flour, elle garde des blessures à vif, comme les signes d’une existence balayée par le destin. Mais Laurence a bien l’intention de devenir la femme qu’elle ne s’est jamais autorisée à être, quel qu’en soit le prix à payer. Le jour où le discret docteur Bashert, en proie à une addiction au jeu, croise sa route, la donne pourrait enfin changer…
Thriller psychologique d’une rare intensité, Cinq cartes brûlées va vous plonger au cœur de la manipulation mentale. De celle dont on ne revient jamais indemne.

 

22 janvier :

Les corps conjugaux

Fille d immigrés italiens, Alice Callandri consacre son enfance et son adolescence à prendre la pose pour des catalogues publicitaires et à défiler lors de concours de beauté. Mais, à dix-huit ans, elle part étudier à Paris. Elle y rencontre Jean. Ils s’aiment intensément, fondent une famille, se marient. Pourtant, quelques jours après la cérémonie, Alice disparaît. Les années passent mais pas les questions. Qu’est-elle devenue ? Pourquoi Alice a-t-elle abandonné son bonheur parfait, son immense amour, sa fille de dix ans ? Portrait de femme bouleversant, histoire d’un amour fou, secrets d’ une famille de province : ce texte fort et poétique questionne l’un des plus grands tabous et notre part d’humanité.

 

23 Janvier : 

La cité de feu

Une course haletante au cœur des guerres de Religion : le grand retour de la reine du roman historique. France, 1562. Les tensions entre catholiques et protestants s’exacerbent, le royaume se déchire. Le prince de Condé et le duc de Guise se livrent un combat sans merci. Les huguenots sont persécutés, les massacres se succèdent. À Carcassonne, Marguerite Joubert, la fille d’un libraire catholique, fait la connaissance de Piet, un protestant converti dont la vie est en danger. Alors que la violence commence à se déchaîner dans la région, le couple se retrouve bientôt au centre d’un vaste complot lié à une sainte relique. Leur quête va les mener vers une ancienne forteresse, où sommeille un secret enterré depuis des décennies.
Après Labyrinthe, vendu à plusieurs millions d’exemplaires, Kate Mosse nous propose une nouvelle fresque érudite et captivante. Elle y donne la parole à ces figures féminines trop souvent oubliées par l’histoire officielle. D’une efficacité redoutable, La Cité de feu confirme l’inimitable maestria narrative de son auteur.

 

La rumeur

​Nourrissez la rumeur… Puis regardez-la vous engloutir. Un simple sujet de conversation… Pour s’intégrer et devenir l’une des leurs.
De retour dans sa ville natale depuis quelques mois, Joanna ne pensait pas à mal en répétant à son club de lecture la rumeur entendue devant les grilles de l’école : la ville de Flinstead abriterait sous une fausse identité Sally McGowan, qui défraya la chronique dans les années 1960 pour avoir poignardé à mort, à seulement dix ans, un petit garçon qui en avait cinq.
Mais ces quelques mots enflamment la tranquille station balnéaire. Pour enrayer cette machine infernale, Joanna ne voit plus qu’une solution : enquêter pour découvrir la vérité. Mais le danger est déjà si proche…

 

29 janvier : 

L'institut

Aussi terrifiant que Charlie et aussi puissant que Ça, Stephen King revient avec une saisissante histoire d’enfants luttant contre des forces obscures. Dans ce combat du Bien contre le Mal, qui, cette fois, l’emportera ?

 

Neuf parfaits étrangers

Dix jours dans une station thermale peuvent-ils vraiment vous changer à tout jamais ? Neuf parfaits étrangers sont sur le point de le découvrir…

 

Un jour tu paieras

Une adolescente, retrouvée inconsciente en pleine forêt, émerge lentement du coma. Que lui est-il arrivé ? Pendant que la police mène l’enquête, Pauline Carel, jeune avocate pénaliste, est commise d’office pour défendre Mathieu, un brillant étudiant en médecine accusé d’un double homicide. Carriériste, ambitieuse et perfectionniste, Pauline y voit l’opportunité de se faire un nom. Alors qu’elle se bat pour blanchir son client, elle est rattrapée par son passé…

 

31 janvier :

Dilemme

 

7 réflexions sur “SORTIES JANVIER 2020

  1. Il manque le dernier Pierre Lemaitre… Groupie vous avez dit ?

  2. MarcS dit :

    Wouaaaa ça commence TRES fort 2020.

  3. Matatoune dit :

    Déjà repéré des livres… Elles vont chauffer les 👓 et 💳! Bon🎄 et bonne 📅 📖

  4. J’attaquerai avec le Tackian que j’ai déjà précommandé 😏

  5. Lord Arsenik dit :

    Sans surprise on a pas mal de titres en commun. Ta liste a fait grossir la mienne 🙂

  6. Aude Bouquine dit :

    Vraiment beaucoup de sorties intéressantes en janvier 😉

  7. Le Kate Mosse « La cité de feu » m’attire beaucoup ! Un sujet historique passionnant et une maison d’édition, Sonatine, qui publie toujours d’excellents livres.. Il sera à coup sûr dans mes achats. Merci Aude pour ce tour d’horizon des sorties de janvier 🙂

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